CHAPITRE 1
LA PRÉSENTATION DE L’AUTEUR
Molière est sans doute l’un des écrivains dont l’œuvre est la plus connue et la plus lue à travers le monde. Son succès résiste à l’épreuve du temps. La carrière dramatique de Molière a été brève. Mais exceptionnelle féconde. Il a dominé le théâtre comique du XVIIe siècle. Beaucoup plus que les autres écrivains. Il appartient au domaine classique de tout écolier français. Il est aimé et apprécie à tous les niveaux de la société, par les petits comme par les grands. Ce n’est pas que sa langue soit toujours courante ni actuelle mais contrairement à d’autres auteurs comiques, Molière s’est appliqué à peindre ce qu’il ya de permanent dans l’homme.
Molière dont le vrai est Jean-Baptiste Poquelin est né le 15 Janvier 1622 dans une maison près du pont-neuf au cour de Paris. Ses parents sont des commerçants qui ont de l’argent. Son père est un marchand de tissus et de meubles. Il entrera au service du roi comme tapissier. En 1631, son père était nomme valet de chambre tapissier ordinaire du roi à cause de son succès en tapisserie. Dans la famille de son père, les Poquelin, comme dans celle de sa mère, Marie cressé, les affaires occupent beaucoup, mais on aime bien vivre.
Ce sont des riches bourgeois qui ne cherchent pas à devenir nobles, ceux qui ne paient pas d’impôt, ce qui est moins plaisant. A chacun son métier. Les filles de bourgeois sont mariées très jeunes par les parents à de marchands comme eux. Femmes, elles vivent dans l’ombre. C’est l’homme qui commande.
La mère de Jean- Baptiste met au monde six enfants. Elle meurt en 1632. Jean-Baptiste a dix ans. Le père se remarie. C’est dont une jeune étrangère qui élève les enfants pendants quelques années et elle meurt à son tour en 1636. Le grand- père cressé a conduit le jeune Jean-Baptiste à entendre des tragédies et des farces.
Quand Jean-Baptiste a quatorze ans, son père l’envoie dans la meilleure école de Paris où le jeune garçon, croit-on, a été bon élève. Il étudie les auteurs anciens. En 1640, à l’âge de dix-huit ans, il étudie le droit à Orléans. Mais vers 1641, son père lui demande de revenir à Paris. Il l’oblige à travailler près de lui et il s’arrange pour que le jeune homme puisse un jour reprendre son métier, son service pour le roi. En 1642, Jean-Baptiste suit Louis XIII qui voyage dans le sud de la France.
M. Poquelin a de bonnes raison d’envoyer son Jean-Baptiste suivre le roi. Le jeune homme n’aime pas travailler à la boutique. Il ne s’intéresse pas au métier de son père. Chaque après-midi, il va voir jouer des pièces de théâtre. Il y reste tard et retrouve une jeune femme, Madeleine Béjart. Papa Poquelin ne s’endort plus la nuit. Il ne veut pas que son fils sorte avec une comédienne. Une comédienne! Sortir avec une comédienne, pendant quelques semaines, ce n’est pas une affaire de courte durée mais de plusieurs mois, c’est sérieux.
De l’argent du théâtre! Crie le père
Malheureux ! Petit malheureux! Tu
Ne sais pas ce que tu dis. Que vas-tu devenir ?
Son père veut qu’il le suivre dans son affaire mais Jean- Baptiste ne s’intéresse plus. Il va à l’hôtel de Bourgogne où il voit les représentations des théâtres qui suscitent son intérêt, alors le théâtre devient sa carrière.
En 1643, Jean-Baptiste, la famille de Béjart et les autres amis ont crée L’illustre Théâtre. C’était à ce moment que Jean-Baptiste Poquelin a assumé le nom de la scène, Molière. Même de 1643 à 1644, la troupe essaie de gagner le public mais échoue. Alors, en août 1645, Molière était emprisonné au châtelet à cause de la dette. Mais, Molière n’a pas perdu son intérêt. De 1645 à 1658, Molière et sa troupe voyagent aux provinces de France. En commençant là, ils se joignent avec la troupe de Charles du Freone mais la collaboration termine autour de 1650.
En 1647, la troupe joue à Toulouse, Albi et Carcassonne, en 1648 à Nantes, en 1649 à Toulouse encore et Narbonne et en 1650 à Agen et Pézenas.
En 1653, Molière rencontre son ami, prince de Conti. Avec la troupe du prince, ils vont à Montpellier en 1653, 1654, 1655 et encore à Pézenas en 1655 et 1657. La familiarité avec les autres dramaturges a beaucoup d’influence sur la carrière dramatique de Molière.
Finalement en 1658, Molière décide d’essayer une autre chance à Paris. Le 24 Octobre 1658 la troupe joue devant la cour à Louvre. C’était un grand succès qui a entraîné le roi à permette à Molière d’utiliser la salle du petit Bourbon. L’année suivante, l’architecte du roi a décide à démolir. Le petit Bourbon, sur quoi, Molière avait peur qu’il allât recommencer. Donc, Monsieur lui permet d’utiliser la salle du Palais-Royal qui a été établi par Richelieu. C’est là que Molière a présenté toutes ses grandes œuvres jusqu'à la fin.
Les Précieuses Ridicules a eu un grand succès la production de cette pièce a lancé la carrière d’écrivain comique de Molière. Voila la bonne comédie. Il est mort le 17 Février 1673. En 1778 après la mort de Molière, l’Académie Française a honoré Molière. L’Académie française a été établie pendant la vie de Molière. Molière était un bon acteur mais il a eu des ennemis qui ont critiqué ses œuvres.
Molière a écrit beaucoup d’œuvres qui sont très intéressantes. Les deux premières œuvres de Molière sont L’Etourdi (1665) et Le Dépit Amoureux (1666) qu’il a présentés à Paris. Alors Molière a l’idée d’une comédie qui montre des hommes et des femmes de son temps, tels qu’ils sont c’est-à-dire ridicules. Donc, il écrit Les Précieuses Ridicules (1659). Ce sont ces jeunes femmes qui remplacent un mot simple par un autre, plus rare, qui se moquent des gens naturels et vrais. Après s’être moqué des précieuses et des nobles, Molière dans L’Ecole des Maris (1661) prend la défense des jeunes filles qu’on marie sans demander leur avis et cela ne plaît pas aux pères de famille.
Après, il écrit Les Fâcheux (1661) qui rend de nouveau les petit marquis ridicules et un an après, il repart à l’attaque et joue L’École des Femmes (1662). Ici, il s’agit d’un vieil homme qui veut se marier avec une jeune fille de seize ans. Il écrit L’Impromptu de Versailles (1664). Le roi aussi demande à Molière de justifier son amour et Molière crée La Princesse d’Elide (1664). Pius cinq jours plus tard, avant derniers jour de la fête Tartuffe ou L’Imposteur (1664) est présenté à la cour comme une pièce que l’auteur n’a pas eu le temps de finir. Sans l’ordre du roi, Molière s’attaque aux grands seigneurs, méchants homme, dans une comédie appelée Don Juan ou Le Festin de Pierre (1665). Molière écrit L’Amour Médecin (1665), une comédie ballet écrite et jouée en cinq jours pour plaire au roi. A Auteuil, Molière finit d’écrire la pièce qui passe pour son chef-d’œuvre Le Misanthrope (1666). Molière écrit une très bonne farce Le Médecin Malgré lui (1666) et la joue en même temps, pour que le public revienne au Palais- Royal.
Après cette œuvre, Molière écrit Amphitryon(1668) pour une des fêtes données par le roi, puis Georges Dandin ou Le Mari Confondu (1668), une nouvelle farce et L’Avare (1668) qui est facile à jouer et ne pose pas de problèmes aux maitres. Après il écrit Tartuffe (1669) et Monsieur de pourCeaugnac (1669).
Molière écrit Le Bourgeois gentil Homme (1670) une comédie ballet, en cinq actes, en prose avec intermèdes dansés et chantés. Alors, il écrit une simple farce, Les Fourberies de Scapin (1671) et il donne encore un chef-d’œuvre, Les Femmes Savantes (1672). Depuis qu’il a pris froid en 1665 et qu’il a les poumons malades, Molière a fait connaissance avec les médecins. Il les a attaqués pour la première fois dans Don Juan et depuis, il ne les a plus quittés dans ses pièces. Puis, il a contracte une maladie qui le tue lentement. Il a montré leur ridicules dans, par exemple, L’Amour Médecin, Le Médecin Malgré lui et dans Monsieur de pour Ceaugnac. Il lui reste à faire rire du malade. Plus encore que du médecin et il écrit Le Malade Imaginaire (1673) qui est la dernière œuvre de Molière.
En conclusion, Molière est un homme de théâtre et la carrière dramatique de Molière montre qu’il a écrit beaucoup d’œuvre avant sa mort. Presque toutes ses œuvres sont sur l’amour et sont drôles. Molière est le maître du rire.
Le Misanthrope, l’œuvre choisie, est une comédie en cinq actes et en vers de Molière représentée pour la première à Paris, fur le Théâtre du Palais Royal, le 4.du mois de Juin 1666 par la Troupe du ROY.
Actes I Scène
À Paris, sous Louis xiv, en 1666, un salon de riche apparence, au premier étage d’une demeure aristocratique. On y voit peu de meubles, comme c’était l’usage. Entrent vivement de jeunes seigneurs très élégantes. L’un est vêtu à la dernière mode l’autre de couleurs plus austères, avec un rien qui rappelle la mode ancienne. Ce dernier est Alceste. Il va se jeter sur une chaise où il ne restera pas longtemps, l’autre est Philinte : il demande à Alceste les raison de son mécontentement. Alceste est furieux parce que Philinte vient de prodiguer des marques d’amitié à un homme qu’il connaît à peine.
Philinte lui rappelle les exigences de la politesse l’opinion d’Alceste est qu’on a le devoir de dire la vérité partout et à tout le monde. Il ne voit qu’hypocrisie dans la politesse, et même dans tous les faits et geste de l’humanité. Ainsi il a un procès : il aime mieux le perdre que de se conformer à l’usage en allant visiter ses juges Philinte se moque de lui et montre une de ses Inconséquences : lui, le passionné de franchise, il aime une coquette médisante. Célimène Alceste se calme et convient de sa faiblesse.
Scène II
Un jeune marquis, Oronte, s’adressant à Alceste se répands en compliments excessifs et en louanges inattendues, et parvient à lui faire entendre un sonnet au goût du jour, dont il est l’auteur, Pour lui demander son avis, qui sera, il en est sûr, très élogieux. Alceste s’efforce d’éviter l’épreuve, mais il est obligé d’écouter le sonnet. Philinte multiplie les éloges. Alceste, embarrassé, cherche des faux-fuyants et bientôt développe une critique précise qui blesse gravement Oronte. Ils se querellent. Oronte sort, se considérant comme offensé.
Scène III
Alceste se trouve ainsi impliqué dans une affaires d’honneur- embarras qui s’ajoute à son procès. Il a retrouvé sa mauvaise humeur à l’égard de Philinte, qui sort pourtant avec lui, ne voulant pas le laisser seul.
Acte II Scène I
Une jeune femme élégante apparaît avec Alceste qui la ramène chez elle. C’est Célimène, la maîtresse de cette maison. Alceste se répand en reproches contre elle ; il lui dit sa jalousie, contre laquelle elle a de bons arguments et une tactique encore meilleure. Elle montre à Alceste son ridicule et ses contradictions. Il voudrait poser à Célimène la grande question du mariage : veut-elle l’épouser ou non ?
Scène II
Au moment où il va parler le valet de Célimène, Basque, annonce l’arrivée d’Acaste, jeune marquis à la mode.
Scène III
Célimène va le recevoir. Alceste proteste.
Scène IV
Et Basque annonce encore Clitandre, autre marquis. Alceste veut partir, mais Célimène le retient.
Scène V
Avant les deux marquis, on voit arriver avec ?liante une jeune fille, ?liante, cousine de Célimène. Tout le monde prend place pour la conversation, qui s’engage aussitôt. Alceste reste d’abord silencieux, tandis que Célimène médite spirituellement des personnes de leur connaissance ; puis, n’y tenant plus, il prend feu contre l’esprit médisant que ces flatteurs entretiennent chez Célimène. Elle riposte. On rit de lui la discussion s’aigrit. ?liante et Philinte essaient les choses.
Scène VI
Soudain se présente un officier de police chargé de convoquer Alceste au tribunal des maréchaux. C’est là une conséquence de sa querelle avec Oronte. Alceste est obligé de partir, mais il se promet de revenir au plus tôt pour mettre fin à l’incertitude où le tient Célimène.
Acte III Scène I
Acaste et Clitandre, les deux marquis, restés seuls, rivalisent de suffisance : chacun se déclare le préféré de Célimène. Plutôt que de se quereller, ils s’engagent l’un et l’autre à céder la place devant une marque certaine de cette préférence.
Scène II
Célimène de retour marque sa surprise de leur présence.
Scène III
Ils se retireront à l’arrivée d’une visiteuse dont Célimène a entendu rouler le carrosse dans la cour. C’est Arsinoé la prude, dont Célimène au temps de faire aux deux marquis un portrait vinaigré avant qu’elle n’ait monté l’escalier.
Scène IV
L’entrée d’Arsinoé, plus prompte querelle l’attendait Célimène, offre à celle-ci l’occasion d’un changement à vue dans l’attitude. Le ton et les paroles. Les marquis s’en vont. Arsinoé prétendant renseigner Célimène sur sa réputation, multiplie contre elle les sous- entendus, supposant que sa vie élégante et son esprit cachent une conduite en réalité scandaleuse, et se permet même de lui donner des conseils. Sans quitter les dehors de la politesse, Célimène riposte brillamment et montre bien à la prude que son hypocrisie est percée à jour.
Scène V
Alceste, absent depuis la fin de l’acte précédent arrive à propos. Arsinoé essaie de la séduire et promet de lui prouver que Célimène le trahit. Elle l’emmène chez elles ; elle a réussi à éveiller au moins son inquiétude.
Acte IV Scène I
Pendant qu’Alceste est encore chez Arsinoé, Philinte raconte à ?liante ce qui s’est passé devant les Maréchaux : ils ont arrangé l’affaire du sonnet en sauvant les apparences d’une réconciliation entre Oronte et Alceste. Philinte regrette la passion d’Alceste pour Célimène. Pour lui, il a mieux que de l’amitié pour ?liante, mais il accepterait pourtant comme plus raisonnable de voir Alceste se tourner vers elle. ?liante avoue son penchant pour Alceste ; elle accueillerait peut-être son amour.
Scène II
Alceste revient, furieux. Il a en main une lettre tendre de Célimène adressée à Oronte. C’est Arsinoé qui la lui a procurée, tant elle veut l’arracher à Célimène. Trahi, Alceste veut se venger et offre son amour à ?liante, qui sent que si l’offre est sérieuse elle n’est pas solide.
Scène III
Mais Célimène entre ; ?liante et Philinte s’esquivent. Seul avec elle, Alceste essaie de la confondre ; elle se défend adroitement, elle retourne la situation à son avantage. Elle transforme le jaloux en suppliant : Alceste décontenancé, charme pourtant, lui demande pardon et s’avoue plus épris que jamais tout en regrettant sa propre faiblesse.
Scène IV
Le tête-à-tête est interrompu par l’arrivée de Du Bois, valet d’Alceste, qui lui apporte une mauvaise nouvelle : son procès doit être perdu et lui-même risque d’être arrêté. Il est urgent d’aviser. Alceste sort.
Acte V Scène I
Alceste a perdu son procès. Il ressent une haine d’en plus vive contre l’humanité. Pourtant il vient reprendre avec Célimène l’entretien interrompu. Avant de la revoir, il trouve Philinte. Malgré les remontrances de celui-ci, il se dit décide à fuir la société, ce qui l’entraînera â emmener Célimène avec lui.
Scène II
Il s’unit à Oronte pour sommer Célimène de choisir entre eux deux. Très embarrassée, elle cherche à éviter de répondre.
Scène III
Elle appelle ?liante a son secours, mais en vain. ?liante lui conseille la franchise.
Scène IV
Accompagnés d’Arsinoé, les deux marquis, Acaste et Clitandre, reviennent, ils apportent des billets doux que Célimène a écrits pour chacun d’eux et qu’ils se sont montres l’un à l’autre comme promis. Ils en font lecture à voix haute et les prétendants de Célimène s’y découvrent tous ridiculisés et trompés. Indignes, Acaste Clitandre et Oronte s’en vont, suivis de près par Arsinoé, qui espérait consoler Alceste, mais repart définitivement déçus. Alceste, lui reste là, encore prêt à pardonner à Célimène et à l’épouser, si elle accepte de le suivre pour vivre avec lui à la campagne. Célimène hésite, puis refuse. Alceste déclare alors son intention de rompre avec elle et de se retirer dans la solitude. ?liante accorde sa main à Philinte. Philinte espères qu’il convaincra Alceste de demeurer à Paris.
Accounting/ Audit/ Finance Jobs
Administration/ Office/ Operations Jobs
Advertising/ Social Media Jobs