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LES PROBLÈMES DES ENFANTS NOIRS EN AFRIQUE À TRAVERS ALLAH N’EST PAS OBLIGÉ D’AHMADOU KOUROUMA.

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 Format: MS word ::   Chapters: 1-5 ::   Pages: 42 ::   Attributes: Questionnaire, Data Analysis,Abstract  ::   843 people found this useful

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CHAPITRE 1

        BIOGRAPHIE D’AHMADOU KOUROUMA

    1.  L’HOMME ET L’ŒUVRE

Né dans le nord de la Cote d’Ivoire, Ahmadou Kourouma est élevé par un oncle infirmier, chasseur, musulman et féticheur. Plongé dans les traditions de son pays, Kourouma s’imprègne de ce qui sera plus tard le terreau de son inspiration: la culture Malinké. Apres de brillantes études secondaires, il part pour Bamako au Mali pour intégrer l’Ecole Technique supérieure. En 1949, il est accusé d’avoir endossé le rôle de « meneur »lors d’une manifestation estudiantine indépendantiste. Il est banni du Mali. Il se voit simultanément retirer son statut sursitaire, et contraint de se mettre au service de l’armée française, où il doit réprimer des indépendantistes de l’Afrique de l’Ouest. Pour soulager sa conscience, il part en Indochine et sert en tant que tirailleur pendant quatre ans. Ensuite il reprend ses études et s’intègre l’Ecole de construction Aéronautique et navale de Nantes. Avant d’opter finalement pour les assurances en rentrant à l’Institut des Actuaires de Lyon.

En 1960, la Cote d’Ivoire devient indépendante. C’est l’occasion pour lui, marié à une française, de retourner dans son pays natal. Le président Houphouët-Boigny,

 

 

l’accusant de comploter contre le peuple, le fait emprisonner. Il échappe à la torture en raison de son mariage, mais se voit prive du droit de travailler.

Cette période lui permet de rédiger son premier roman, « Les Soleils des indépendances ». Avec une écriture très singulière et imprégnée de l’esprit Malinké, il dénonce les problèmes qui gagnèrent la société : l’arbitraire, la sujétion de la femme, l’excision. Kourouma ne trouve pas d’éditeur pour ce livre. Il décide de partir en Algérie ou les actuaires se recrutent en grand nombre. En 1967, les lettres françaises de l’université de Montréal décernent un prix au manuscrit. En 1970, les éditions du seuil finissent par le publier (réédition en ‘point’ en 1995). De retour en Cote d’Ivoire, il met cinq ans avant de publier une pièce de théâtre: « Le Diseur de Vérité », 1998. Cette pièce est qualifiée de révolutionnaire par l’ambassadeur de France, et Houphouët-Boigny exile Kourouma ‘par le haut’, en le nommant le directeur général de l’Institut International des Assurance de Yaoundé, au Cameroun.

En 1990, il publie Monné, outrages et défis qui traite une fois de plus des méfaits de la colonisation, du rôle des femmes et des conflits interculturels. Il prend sa retraite en 1994 et s’installe à Abidjan pour se consacrer pleinement à l’écriture. Il signe son troisième roman, En attendant le vote des bêtes sauvages, (le seuil, 1998), qui dénonce les maux de l’Afrique post-coloniale : tyrannie, anarchie, pauvreté, gabegie, corruption, naïveté, sous l’œil d’un anti-héros ubuesque, koyaga, lequel évolue dans

 

 

 

un monde marqué par la magie. Ce livre rencontre le succès, reçoit le prix du livre Inter. En 2000 parait Allah n’est pas obligé, un roman qui traite des guerres tribales. C’est un enfant de 12 ans qui est le protagoniste. A travers son regard, Kourouma décrit les massacres de Sierra Leone et du Libéria.

 Lorsqu’en septembre 2002, la guerre civile éclate en cote d’Ivoire, il prend position contre l’ivoirité, ‘une absurdité qui nous a mené au désordre’ et pour le retour de la paix dans son pays. Il sera accusé par les journaux partisans du président Laurent Gbagbo de Soutenir les rebelles du Nord.

Au moment de sa mort, il travaillait à la rédaction d’un nouveau livre Quand on refuse, on dit non, une suite d’Allah n’est pas obligé. Le jeune héros, enfant soldat démobilisé retourne en Cote d’Ivoire à la Daloa et vit le conflit ivoirien. Ce roman sera publié après sa mort.

En hommage à son œuvre, une maison d’édition porte son nom à Lyon. Située au jardin châtreur dans le 1er arrondissement, la maison Ahmadou KOUROUMA accueille des associations. L’inauguration a eu lieu le 20 novembre 2010.

 

 

 

SES PUBLICATIONS :

          THEATRE

• Tougnantigui ou le Diseur de vérité, censurée au bout de quelques représentations à Abidjan en 1972, reprise en 1998 chez Acoria.

    ROMANS

 Les Soleils des Independence (1968, presses de l’université de Montréal, publie au Seuil en 1970), obtient sur manuscrit le prix 1968 de la revue québécoise Etudes françaises.

            • Monné, Outrage et défis (1990, seuil).

            • En attendant de vote des bêtes Sauvages (1994, seuil 1999)

            • Allah n’est pas obligé (2000, seuil).

            • Quand on refuse on dit non (2004, seuil).

LIVRES POUR ENFANTS

• Yacouba, Chasseur africain (1998, Gallimard jeunesse, coll. Follio junior, illustrations de Claude et Denise Millet).

• Le griot, homme de parole (2000, Edition Grandir).

• Le chasseur, héros africain (2000, Edition).

• Le forgeron, homme de savoir(2000)

• Prince, suzerain actif (2000, Edition Grandir).

PUBLICATION AVEC OUSMANE SOW ET MATHILDE VOINOHET.

• Paroles de Griots (2003, Albin Michel).

AUTRES LIVRES• Avant propos du livre de livre de Cabakulu Mwamba maxi proverbes africain, 2004.

LE RESUMÉ D’ALLAH N’EST PAS OBLIGÉ

C’est un roman qui nous  parlons de la vie d’un jeune homme très ambitieux au nom de Birahima qui a quitté son village à la recherche de sa tante. Menacé par une pauvreté extrême dans le milieu familial, Birahima a déserté sa mère rongée par un ulcère incurable lorsque celle-ci a besoin de son attention. Il se déguise en un enfant de rue. Peu après, il fait la connaissance d’un féticheur, « un grigriman », Yacouba, qui lui l’emmener au Liberia où réside sa tante « Mahan ». Accompagné du guide – Yacouba, les deux hommes poursuivent d’abord leur chemin vers le Liberia, un pays dévasté par la guerre civile.

Au Liberia, tout le pays est sous le contrôle des seigneurs de guerre qui se partagent le territoire national. Pour assurer la survie, Birahima se fait « un enfant-soldat » et Yacouba « un féticheur, grigriman ». Tous les camps militaires montés par les insurgés sont pleins d’enfants-soldats, qui participent eux aussi à la guerre.

Beaucoup d’entre eux ont trouvé la mort. Les massacres, des tueries et du barbarisme sont l’ordre du jour. Des villages entiers sont déplacés, la force d’interposition (ECOMOG-Ecowas Monitoring Group) n’a pas pu s’imposer afin de mettre fin au « barbarisme ».

En Sierra-Leone également, c’est le même scénario car « Allah n’est pas obligé d’être juste dans toutes les choses qu’il a créées » (pg101). Les coups d’état se succèdent, on tue, on ampute les bras à la population civile ; les tueries et le

 

 

 

barbarisme se multiplient. La communauté International réagit tardivement avant de trouver une solution.

Déçu de n’avoir pu retrouver la tante <<Mahan>>, les deux hommes, Birahima et Yacouba se retournent finalement en cote d’Ivoire pour recommencer leur vie initiale. Yacouba est particulièrement déçu de ne pas pourvoir s’en riche de la guerre civile au Liberia. 

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